Dimanche au Tréport

(en passant par Saint-Valéry, Le Hourdel, un banc de sable mouvant et Cayeux)


10:45. Le départ !

La joie se lit sur les visages...

Leur impatience difficilement contenue, les participants piaffent devant la porte, prêts à bondir dans la voiture qui va les emmener au coeur de cette excitante aventure.

Stéfan entame son petit-déjeuner.


11:15. Le voyage

Dans un rugissement de bête féroce, notre confortable GTI-Turbot nous entraîne à 80 km/h vers notre destin : une journée à la mer, ou une journée au poste de police de l'autoroute ?

Interrogés sur leur opinion à ce sujet, les participants ne cachent pas leur leur optimisme et leur enthousiasme.

Rassurés de se savoir soutenu et encouragé par son team, le pilote s'implique totalement dans sa mission.


12:30. Arrivée à Saint-Valery

Victime de la formidable tension nerveuse qui règne à bord, une dispute éclate dans le groupe qui débarque sur les lieux : cette étendue d'eau est-elle vraiment la mer promise, ou une simple mare aux canards ?

Courageusement, Stéfan commence à se déshabiller pour aller vérifier la teneur en sel de l'eau, qui seule pourra permettre à la vérité de se révéler.

Il est rapidement arrêté par Sofi qui lui rappelle qu'il a oublié son maillot de bain.

Tant pis. Nous convenons tous que la seule chose importante est bien la cohésion de notre groupe.


12:45. La faim approche

Décu, mais encore tenté par un plongeon dans l'eau (salée ou non, nous ne le saurons jamais) pour prouver sa théorie, il faudra la force du bras de son père pour empêcher Stéfan de se jeter dans le port.

Discrètement, Sofi rappelle qu'elle a faim en criant fort et en tapant du pied. Tandis que tout le monde se retourne vers elle, nous la remercions silencieusement pour son astucieuse diversion qui met un point final à la question de la nature de l'eau qui nous entoure.

De manière assez surprenante pour qui connaît son caractère simple et populaire, Stéfan s'esbaudit ostensiblement devant les menus gastronomiques d'un restaurant .Pas assez cher mon fils!! Probablement le contre-coup.

Il retrouvera rapidement la raison en se régalant, comme nous tous, dans une guinguette typique ou la bonne humeur sera autant dûe à la fraîcheur de l'air qu'aux jolies chansonnettes poussées par un petit n'enfant qui faisait la manche.


14:00. Visite du chateau

Sous le faux prétexte de photographier les remarquables mosaïques de pierres dont est contruit l'impressionnant batiment, Sofi en profite pour me photographier aussi.

que GUILLA

Pour ne pas la décevoir en mettant à jour son petit manège, je fais semblant de n'avoir rien remarqué.

Peut-être aurais-je toutefois dû, car elle récidivera quelques instants plus tard...

Mais c'est avec bonhomie et bonne volonté que je me plierai encore à ses facéties : "Attention, le mur s'écroule !" s'écrie t-elle alors que je fais semblant de la remettre en place, "Recule encore un peu, oui, derrière le coin, c'est cela" me lance t-elle, tandis que - disparaissant ainsi de la photo - je comprends qu'elle cherche de cette manière à ne pas laisser voir qu'elle ne veut photographier que moi.


15:30. La pointe du Hourdel

Surpris par la présence massive de forces de police qui, nous nous en rendont compte aussitôt, nous recherchent (vraisemblablement pour nos exploits autoroutiers;Pas assez vite mon pere), Sofi tente et réussit courageusement à protéger son père en le cachant ...

... pendant qu'il rejoint la plage, sain et sauf.

Bien que le danger semble écarté, nous restons tous vigilants et surveillons attentivement les différentes manoeuvres des navires dans cette si jolie baie de Somme. Tout à l'air calme, mais nous connaissons les ruses des représentants de l'ordre.

Sofi reste aux aguets...

... tandis que Stéfan étudie avec minutie un plan d'évasion en contruisant, avec de simples galets, une maquette - à l'échelle - de la plage ou nous nous trouvons.

Tout semble toutefois si tranquille que la beauté du lieu nous incite à la contemplation et à la rêverie ...

Perdus dans nos pensées, nous n'aurions vraisemblablement rien remarqués si, heureusement, Michel ne veillait...

"Là !"

Effectivement. Un bateau au loin vient de couper une bouée sur le chenal. Il fonçe droit vers notre position!

Bien que disposant d'une bonne heure avant son arrivée jusqu'à nous, nous n'allons pas l'attendre. Nous reprenons la route à toute allure, pour regagner Cayeux.

Un piège grossier mais efficace nous attendait au détour d'un virage vicieux : le trou de sable. Toute l'habileté du conducteur est mise à rude épreuve, et il évite avec brio l'ensevelissement total qui nous était destiné. Bien qu'immobilisée par des tonnes de sable, il ne faudra que quelques instants pour dégager le véhicule (grâce à sa position haute de conduite) avec l'aide des autochtones.

Nous nous séparons à notre arrivée à Cayeux, et Sofi et moi nous rendons à la plage pour attirer sur nous des éventuels pisteurs...

Mais non. Tout est tranquille une heure après. Nous sommes sauvés ! La joie est partagée lorsque nous nous retrouvons, et décidons de fêter notre réussite avec un grand banquet au Tréport.


17:00. Le Tréport

La population, avertie par le bouche-à-bouche local, est présente en masse à notre arrivée, et c'est en héros, sous les acclamations, que nous nous voyons offrir boissons et nourritures typiques de la région. Tant de monde provoque embouteillages et cohues, mais nous n'allons pas bouder notre plaisir.

Sofi, encore un peu méfiante, insiste pour goûter aux plats avant nous.

Mais elle nous donne rapidement son feu vert, et nous nous régalons à notre tour.

Après une épuisante séance d'autographes et de photographies...

Nous parvenons à fendre la foule et, aidés par le champion local de scooter des mers - un de nos admirateurs - qui nous protège de son corps pour que nous puissions partir, nous réussissons à regagner la voiture, puis Beauvais par grâce à la parfaite connaissance du terrain dont fait preuve l'organisateur.

Quelle journée !